OoO Oh !! OoO ^__^

Depuis maintenant un an, Clency et Lou habitent, avec la famille du jeune homme, au Japon. Depuis peu, ils ont déménagé. Maintenant, les jeunes gens doivent aller dans une nouvelle école. Ils avaient eu de bons échos de l'école Inu et Neko mais on les avait mal renseignés. En effet, on leur avait dit que Neko était pour les garçons et que l'école Inu était pour les filles. Ils avaient donc inscrits les deux enfants dans les écoles qui étaient censées leur correspondre. Or, ce n'était pas exactement le principe. L'école Inu était pour les personnes plus artistiques et l'école Neko, pour les scientifiques. Et là, c'était un problème. Clency n'aimait pas du tout les cours et se retrouvait dans un truc scientifique et Lou, elle, adorant l'école, se retrouvait à jouer sur scène. Ils avaient essayé de changer mais comme ils étaient déjà inscrits, ils n'avait pas pu. Maintenant, ils devaient aller dans ces écoles. Heureusement, ils avaient vu sur la lettre d'inscription que les pensionnaires, qu'ils soient Neko ou Inu, logeaient ensemble. Cela avait un peu fait peur aux parents de Clency, surtout à son père qui avait dit :
"Attendez... Ce sont des chambres mixtes ? Mais je ne suis pas d'accord ! Il est hors de question que mon fils et ma soeur dorment dans une chambre avec des personnes qu'ils ne connaissent pas du sexe opposé ! Vous imaginez s'il se passe... Des choses, quoi !".
Mais Clency avait sortit THE argument convainquant :
"Mais p'pa ! Les "choses" comme tu dis, peuvent aussi bien se passer avec des gens du sexe opposé qu'avec des gens du même sexe !"
Enfin.... Convainquant.... Je ne sais pas trop. En tout cas, ses parents n'avaient rien pu répondre. Plus tard, Lou et Clency en avaient déduis qu'ils avaient eu peur. Ou qu'ils avaient été surpris. Mais ils n'avaient pas le choix et comme les deux adolescents étaient bels et bien inscrits dans ce pensionnat, ils ne pouvaient plus faire quoi que ce soit. Et de toutes façons, ils se disaient qu'ils avaient tous les deux 15 ans 1/2 et qu'ils pouvaient se débrouiller. De plus, l'avantage que ce soit des chambres mixtes, c'était que Clency et Louise allaient peut-être se retrouver ensemble. Et ça, c'était de la veine pour leurs coloc's. Parce que si Clency se retrouvait sans sa cousine, ça risquait d'être difficile pour les personnes qui logeaient avec lui...

Lundi matin, à 06h00. "Et oui, tout le Monde debout ! Il est tôt et il faut prendre le bus pour aller jusqu'au pensionnat !" Voici le réveil que les deux jeunes gens eurent ce matin. Ils se levèrent péniblement et allèrent se préparer. Lou avait préparé toutes ses affaires la veille et n'avait plus qu'à s'habiller, se laver et déjeuner. Clency, lui, c'était une autre histoire. Il avait dit qu'il se lèverait plus tôt pour avoir le temps mais il avait oublié de regler son réveil. Il se leva précipitemment et alla dans la salle de bain. Une demi-heure plus tard, après des cris des parents qui ralaient parce que leur garçon n'était pas prêt, après un bon petit déj, les derniers préparatifs, les au revoir aux petits frères, Jaques, Lou et Clency partirent. En voiture, ils allèrent jusqu'au centre de la ville. Là, ils prirent le métro. Puis, après de nombreuses stations, de nombreux changements, ils arrivèrent devant le bus dans lequel ils montèrent. Ce bus les ammena jusqu'au pensionnat. Ils descendirent. Le père de Clency en fit autant et les aida à sortir leurs valises. Chacun d'entre eux avait 2 valises et un sac sur le dos. On aurait dit qu'ils partaient pour de longs mois. Mais dans un sens, c'était le cas !! Après avoir dit au revoir à Jaques, celui-ci remonta dans le bus et les deux jeunes gens regardèrent le bus s'en aller.

Clency se tourna vers sa tante. Comme à son habitude, il avait un immense sourire aux lèvres. Il lui demanda alors :

- On y go ?

Louise acquiessa d'un mouvement de tête et tous deux partirent en direction de l'école, traînant derrière eux leurs grosses valises. En chemin, ils firent silence. Une chose peu habituelle pour le jeune homme qui avait tendance à sauter dans tous les sens et à parler à tout bout de champ. Puis ils arrivèrent devant la porte. Ils entrèrent par la porte d'entrée ((et ouais, ils sont pas sur un arbre, eux !! ^^)). Ils avancèrent parmis les couloirs, tous étant parfaitement bien éclairés. A vrai dire, ils avançaient un peu sans savoir où ils allaient. Trois fois, ils revirent devant la grande porte d'entré. Au bout d'un moment, Clency prit la parole :

- Ca te dis on arrête de tourner en rond comme des cons ? On attend que quelqu'un arrive. Ou alors, on va chercher les gens ! Il doit pas être vide le pensionnat !

Louise hocha la tête et tous deux repartirent. Clency ne savait pas où allait sa tante, ni même ce qu'elle avait dans la tête. Celle-ci, cependant, le savait. Elle avait décidé d'aller chercher quelqu'un. Finalement, après avoir encore tourné en rond, ils aperçurent quelqu'un. Elle s'approcha, s'inclina et dit :

- Lou Thumm. Pourriez-vous nous dire où sont les dortoirs ?

La personne le leur indiqua d'un bref mouvement de main et après avoir de nouveau salué la personne, les deux adolescents repartirent, non sans que Clency ait adressé un grand coucou et un :

- Moi c'est Clency ! Merci beaucoup !

Louise ne le rata pas et lui adressa un regard meurtrier. Le jeune homme baissa la tête et bafouilla un bref "Entschuldigung". Puis ils repartirent dans la direction que leur avait indiqué. Finalement, ils arrivèrent devant une porte avec inscrit dessus "Chambre 1 : Mello Katsume, Louise Thumm, Clency Thumm et Yoh Asakura". La jeune femme hocha la tête et Clency passa devant elle. Il ouvrit la porte assez rapidement *pour ne pas dire violemment* et tous deux entrèrent. La salle était vide. Il y avait un lit d'occupé. Et un truc avec tellement de bordel dessus qu'on pouvait se demander ce qu'il y avait sous tous les objets. Il restait donc deux places. La jeune fille regarda la pièce un peu mieux. Tandis que Clency alla se jeter sur l'un des lits qu'il avait apparamment jugé comme sien, la jeune fille s'approcha de la fenêtre. Elle regarda l'extérieur. Ils avaient une jolie vue. Puis elle s'approcha du dernier lit qui restait et s'assit dessus. Elle ne dit rien. Le jeune homme la regarda et au bout d'un moment, inquiet de son silence, il demanda :

- Qu'est-ce que t'as ?

Lou ne dit rien dans un premier temps. Mais ensuite, elle leva la tête en direction de son neveu et dit :

- C'est marqué Louise... Les gens vont voir que je m'appelle Louise... Sur la porte de la chambre !

Elle soupira. Clency ne dit rien. Il savait qu'elle détestait son prénom à tel point qu'elle ne supportait pas les gens qui l'appelaient ainsi. Clency, à présent, s'y était fait et l'appelait constamment Lou. Mais les autres... Surtout avec cette affiche... Il tenta de la réconforter :

- T'inquiètes ! Tu leur dit une bonne fois pour toute et fini ! Vous en parlez plus ! Tu seras Lou' si tu le demandes !

Il lui sourit. La jeune fille laissa apparaître un mince sourire à son tour. Elle n'avait pas la même conviction que le jeune garçon. Elle ne pensait pas que parce qu'elle leur demandait de ne pas l'appeler Louise, les gens le feraient. La plupart du temps, à cet âge, les jeunes étaient tous taquins et aimaient faire les choses qui embêtaient les autres. Malheureusement pour elle. Le jeune homme s'allongea sur son lit. Il était crevé. Louise aussi mais elle ne se sentait pas de faire voir à son neveu qu'elle avait sommeil. Elle resta donc assise sur son lit, tandis que le brun regardait le plafond, comme s'il était très inspiré par les traits qu'il y avait....

(( C'ets peut-être long mais c'est parce que c'est à la fois Clency et Louise !! Vous verrez, c'est rapide à lire !! ^^))

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[Joli post Miss ! Merveilleusement merveilleux ! Dommage juste qu'il y ait tant de phrases inutiles XD (ok ok j'arrête de te faire chier avec ça ^^)]

Mello. Sûrement le gars le plus désordonné, le plus étrange et le plus emmerdeur de toute la villa Gakusei. Et ce gars, apparition enfantine dans des vêtements trop grands, trop usés et trop peu soignés, ce gars vivait dans la chambre n°1. Pour l'instant, il était un des premiers habitants de la villa et n'avait croisé aucun de ses colocataires. Il avait cependant prit sa place dans la jolie piaule, installant au passage ses chats et s'appropriant les lieux en y installant son petit désordre à lui. Poils de chats en guise de moquette parsemée, vêtements en vrac sur les lits et les chaises, reste d'un paquet de biscuit coincé sous l'armoire, draps défaits, papiers éparpillés par terre... Un vrai bordel quoi. Mais pas de gigolo dans le coin ^^. Juste lui, et cette chambre qui était devenu son nid. Rien de plus normal donc à ce qu'il pense ne trouver que ses chats dans sa chambre.

Pourtant, quand il poussa la porte de sa chambre, non seulement il y avait une personne, mais en plus et il y en avait deux ! Et, comble de la surprise, il n'y avait pas ses chats ! De quoi faire une crise cardiaque... Pourtant, dans son indifférence habituelle, il se contenta d'arcquer un sourcil et d'observer les deux individus avec un sourire macchiavélique. Ils étaient tellement absorbés par leurs pensées qu'ils ne semblaient pas l'avoir remarqué. Evidemment, le p'tit gars aux cheveux blancs en profita. Il s'eclipsa direction le placard à balai. Il en sorti un seau qu'il se pressa de remplir à la salle de bain avant de revenir vers la chambre. Les deux jeunes gens étant toujours aussi rêveurs, il s'approcha à pas de loup... et leur balança soudainement le seau d'eau froide à la tronche ! Il éclata de rire et reconnut alors la fille.

"Hey ! Ca boom ? Alors comme ça t'es dans ma chambre Miss Déprime ? Cool ! Comme ça j'pourrais continuer ton livre ! Puis au moins j'aurais pas à me plaindre des bavardages incessants !"

Il se tourna ensuite vers Clency et continua :

"Et toi t'es qui ? Son frérot ? Un ami ? Oh non je sais : t'es son p'tit copain c'est ça ? Ah ouais ! J'vous vois bien ensemble tous les deux ! Par contre j'vous préviens, pour le forniquage, c'est ailleurs ! J'voudrais pas que ça choque ma bande de chats !"

Puis il ajouta sans se gêner :

"Ah oui et aussi, je sais que j'suis irrésestiblement bien foutu mais j'participe pas aux partouses !"

Sur ce, il se contenta d'un sourire en coin et sauta joyeusement sur son lit sans un mot de plus, les mains croisées derrière sa nuque. Il ne savait pas du tout si ses deux coloc' étaient ensemble ou pas mais il avait fait ça au cas où ce serait tout simplement deux personnes amies ou bien des gens qui viennent juste de se rencontrer mais qui se plairaient un peu. Histoire de mettre une grande gêne, quelques rougeurs et des "oh non, pas du tout, pourquoi tu dis ça ?" en pensant "C'est vrai qu'on va bien ensemble ? Ca serait trop coool !!!". Un truc dans le genre quoi. Evidemment, comme à chaque fois, il avait mis le paquet. Maintenant il attendait tout simplement de se faire engueuler. Il voyait mal une fille comme Lou accepter de se faire traiter d'amateur de partouses... Quoique vu comme elle parlait beaucoup, elel risquait tout simplement de l'ignorer. Remarque, tant pis, il commençait à s'y faire !

((Elle est trop douée pour poster, je sais...))

Plongé dans la contemplation du plafond ((mince, y'avait pas de poutres)), Clency ne vit pas de déjanté arriver, ni l'entendit aller dans la salle de bain. Ce fut seulement quand il entendit le cri stident de sa tante qu'il leva la tête pour voir ce qui se passait. Ce fut là qu'il le vit. Son pire cauchemard. Non. Pas à ce point. Mais il se doutait qu'ils n'allaient pas bien s'entendre. Le jeune garçon se leva aussitôt mais il ne trouva pas le temps de parler que déjà, le blandinet ((^^)) parlait, se moquant de Louise. Là, Clency sentit la fureur monter en lui. On ne parlait pas comme ça à sa tante. Il allait l'engueuler quand le garçon se tourna vers lui pour lui poser une question. Puis deux. Puis trois. Finalement, ce fut quatre questions qu'il lui posa. Mais il y répondit tout seul. D'ailleurs, il y répondit mal. Il disait vraiment n'importe quoi. Ce n'était pas son cousin, encore moins son copain ni son petit copain. Ils s'adoraient, et alors ? On n'avait pas le droit ? Il le laissa finir de s'exprimer, se leva et alla se planter juste à côté du lit sur lequel le garçon était allongé :

- T'arrêtes, ok ? Tu parles pas comme ça à Lou, pigé ? D'abord, ça n'a jamais été la petite amie, ça ne l'est pas et ça ne le sera jamais ! Tout simplement parce que c'est ma tante !

Il supposait qu'il allait avoir des moqueries. Mais ce n'était pas lui qui allait les subire. Plutôt Louise. Malheureusement. Mais ils ne pouvaient pas faire autrement. Les yeux brillants, il lui demanda :

- T'es qui, toi ? Pour te croire tout permis ? Monsieur se prend pour Dieu ? Nan mais et puis quoi encore ? Un peu narcissiste, non ? Faudra pas que t'emmerdes Lou trop longtemps, ok ?

Ouais, il était assez agressif pour une première rencontre. Mais il venait d'embêter Louise. Et ça, il ne pardonait pas. De plus, la jeune femme n'avait pas dit un mot. Le chieur se leva et Clen s'aperçu qu'il n'était guère plus grand que lui. Déjà que le brun était petit, mais l'autre avait la même taille. Finalement, il allait lui dire qu'il commence pas à faire chier quand la voix calme de Louise retentit :

- Laisse, Clency ! Il est chiant, c'est pas sa faute ! Plains-le au lieu de l'engueuler !

Le garçon fut stopé net. Alors comme ça, elle préférait lui dire d'arrêter plutôt que de s'adresser à l'enquiquinneur. Il hocha la tête et haussa les sourcils avant d'aller s'allonger sur son propre lit. Il regarda de nouveau le plafond. Finalement, le jeune homme avait l'air comme lui. Il avait l'air tout aussi chieur et prenait un malin plaisir à s'éclater du maleur des autres. Il soupira. Si Louise n'avait pas été là et s'il avait balancé un seau d'eau à la figure de quelqu'un d'autre, Clency aurait trouvé ça hilarant et aurait adoré ce gars. Dommage que les rencontres se soient passées comme ça. Finalement, il se présenta :

- J'suis Clency Thumm.

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['spèce de casseur ! Tu fais vraiment que la tailler Lou' ! Etonnant de la part de son neveu ^^ N'empêche y a pas de quoi, ça fait plaisir des posts comme ça =D]

Comme il s'y attendait, l'engueulade arriva vite. Déjà le gars avait pris la mouche et commençait à lui gueuler dessus, se prenant pour la plus grande racaille du coin qui défonçait la tête de tous ceux qui étaient méchants avec sa p'tite tante chérie. Mais pendant ce temps, Mello souriait. Il aimait bien ça, les engueulades. Un peu maso peut être, et un peu sado aussi mais bon... En réalité, c'est juste sa manière d'embêter les gens qu'il trouve trop coincés. C'est à dire environ tout le monde. Tous ceux qui prennent ses blagues mal tout ça parce qu'ils sont trop habitués à leurs petites manières. No soucy man ! En fait, dans ce genre de situations, il n'y avait que les autres qui s'énervaient. Mello, lui, restait tranquillement allongé et regardait Clency comme s'il lui racontait un conte de noël, un doux sourire aux lèvres. Oh, il ne jubilait pas non ! Il se contentait juste d'être tranquillement heureux, comme si rien ne se passait. Ne prenant absolument pas mal ses paroles, il regardait ses cheveux un peu trop secs à son goût... Il avait bien essayé de l'atteindre lui aussi mais apparemment il prenait ses distances avec sa tante ! Dommage... Ca aurait été marrant...

Mais il laissait faire, s'amusant de la situation. Sa tante ? Drôle de famille, une tante et un neveu du même âge... Le genre d'histoire bizarre qui crée facilement des tensions... Tu m'étonnes après que la fille vire gothique ! Et apparemment, le gars n'était pas mieux loti à s'énerver ainsi pour un oui ou pour un non ! S'il se prenait pour Dieu ? Non, il n'en était pas encore là... S'il était vraiment Dieu, il ne se serait même pas embêté à leur parler : un petit souffle et ils se seraient envolés direction les étoiles ! Et puis si Lou' était emmerdée, y avait p'têtre une raison non ? On emmerde pas les gens qui sont pas emmerdables !

Tout en écoutant cela, le jeune garçon remarqua que, une fois débout, Clency semblait bien plus petit qu'au premier abord. En fait il n'avait pas vraiment la carrure d'un mastodonte ! Intrigué, Mello décida de se lever histoire d'en avoir le coeur net. Ca serait vraiment la meilleur si ce p'tit gars si belliqueux était plus petit que lui ! Pourtant c'était rare les gens plus petit que le petit Mello ! C'est donc pour cela que l'emmerdeur se leva lentement, l'air pas du tout agressif et remarqua avec un sentiment de jubilation que Clency ne mesurait qu'une poignée de centimètres de plus que lui.

Puis, prouvant une nouvelle fois qu'elle n'était pas muette malgré les apparences, Lou' parla et tout de suite la cascade de réprimandes prit fin. C'est que la jeune fille avait un sacré pouvoir sur son neveu ! Bien gentiment, celui-ci se tut et alla s'asseoir sans rechigner. Impressionnant. Comme quoi l'âge ne change rien et qu'une tante doit toujours être obéie de son neveu ^^. Celui-ci alla même jusqu'à se présenter, comme s'il ne subsistait plus aucun différent entre lui et son colocataire. Cependant, Mello ne comptait pas le laisser filler si facilement. Non qu'il lui en veuille, loin de là, mais il trouvait la situation amusante et tout ce qu'il avait dit propre à répliques. C'est que lui il ne s'estimait pas du tout à plaindre ! Bien au contraire ! S'asseyant à sa manière sur le lit (c'est à dire avec un pied au sol et l'autre sur le lit), Mello répondit avec un demi-sourire espiègle en regardant Clency :

"Moi c'est Dieu. Mais tu peux m'appeler Seigneur aussi ! Allez, soyons sympa, j'accepte même Maître !"

Il ponctua ses paroles provocantes d'un clin d'oeil puis, se tournant vers Lou', ajouta à son intention :

"Dis donc, il est impulsif ton neveu ! Tu sais qu'il ferait un très bon chien de garde ?"

Oh nan. Ce mec était aussi dans sa chambre. Purée... Ca allait être agaçant ! Déjà que le seau d'eau à la tronche n'était pas très apprécié... S'il continuait, ça allait être carrément infernal ! Elle ne dit cependant rien quand elle fut trempée, se contentant simplement de s'essuyer avec le reste de ses habits qui avaient été épargnés. Mais le blandinet ^^ continua en leur demandant s'ils étaient petits amis ou autre. Louise arcqua un sourcil, étonnée qu'il pense ça. Quand il dit qu'il était bien fouttu, elle leva la tête et le regarda de haut en bas. Le pire, c'est que c'était vrai qu'il était bien fouttu ! Peut-être un peu petit mais... C'était comme Clency, quoi ! Puis elle regarda la scène. Elle savait que Clency allait réagir à ces paroles. Elle savait également qu'il n'aurait pas dû. Mais elle ne dit rien. Elle le connaissait trop bien. Tellement bien qu'elle pouvait savoir tout ce qu'il allait faire. Finalement, il s'ennerva, prenant la défense de sa tante. Cette dernière, au bout d'un moment, jugeant que le garçon avait suffisamment fait de dégats, lui dit d'arrêter, que ça n'en valait pas la peine. Il alla donc s'asseoir et se présenta. La jeune femme n'eut même pas besoin de le faire, Mello l'ayant déjà rencontré avant. Mais elle ne savait toujours pas son prénom. Quoi que... Elle avait comme une envie de l'appeler "Böse".... Ca lui allait bien ! De plus, comme le blandinet ne comprenait sûrement pas l'allemand, il ne pourrait pas savoir ce que cela signifie ! Puis il se mit à parler. A se présenter. Enfin.... Si on pouvait dire ça ! Parxce qu'il s'appelait "Dieu". Il savait que ça ferait enrager Clency de voir quelqu'un lui parler comme ça. Mais comme elle n'avait aucune envie que son cousin de fache avec leur coloc, elle lui adressa un regard très appuyé par lequel il comprit qu'il ne devait pas réagir.
Mellow se mit à lui parler. Mais les paroles prononcées ne lui plurent guère et la jeune femme se leva vivement. Elle alla se mettre devant lui et planta ses yeux violets dans ceux de Mellow. Heureusement, elle était un peu plus grande que lui. Normal, vu qu'elle était également plus grande que Clency... Elle lui dit alors :

- T'es vraiment pas drôle comme gars, tu sais ?

Sur ces paroles, elle se tourna vers son neveu et lui dit en Allemand :

- Ich komme zurück. Pass auf, Clen' !

Puis elle s'approcha de son lit, prit son portable et son livre avant de s'approcher de la porte, de l'ouvrir assez brutalement, de sortir et de la fermer tout aussi discrêtement, laissant les deux colocataires en tête à tête....

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Clency ne broncha pas en entendant ses répliques provocantes. On voyait qu'il en mourrait d'envie mais faisait tout pour se contenir, juste parce que Lou le lui avait demandé. Cela confirmait encore plus les propos de Mello. Le jeune homme n'était qu'un chien, fier, grande gueule, mais bien obéissant à sa maîtresse. Le garçon était d'ailleurs assez étonné de ce comportement car, s'il ne connaissait pas très bien les relations neuveu-tante du même âge pour cause de ne pas avoir croisé beaucoup de gens dans ce cas, il savait qu'en général les frères et soeurs ne se laissaient jamais dominer par l'autre et étaient toujours en perpétuelle compétition. Souvent, le résultat était complètement opposé : il suffisait que la soeur demande au frère de faire quelque chose pour que celui-ci se fasse un plaisir de faire le contraire. Surtout quand les frères et soeurs étaient proches en âge, et encore jeunes. Après ça pouvait changer. Mais là c'était étonnant.

Cet étonnement qu'il avait ressenti ne s'était absolument pas vu. En réalité, ce n'était pas vraiment une surprise mais juste un renouveau d'intérêt pour une chose peu commune. De la même manière, Mello fut particulièrement intéressé quand Lou se leva pour tenter de lui faire la morale. Ce n'était pas grand chose, mais au moins elle se bougeait un peu et c'était tout de même plus agréable que de la voir dans un autre monde. Mello songea que cette jeune fille ne savait s'exprimer que pour faire des réprimandes et qu'elle ne laissait paraître vraiment aucune trace de joie. Une vraie tombe. Mais Mello n'avait pas peur de la mort et aimait jouer avec le danger. Sans sembler incommodé par cette attauqe (il ne l'était d'ailleurs pas), il répliqua avec son éternel sourire amusé terriblement agaçant :

"Toi non plus t'es pas drôle. Et le pire c'est que t'essaye même pas, on dirait une tombe. A croire que t'as jamais souris de ta vie !"

Mais plutôt que de jouer le jeu et de continuer à se battre, Lou s'adressa à son frère en allemand et s'en alla. Mello, évidemment, ne comprit pas un mot. Il se débrouillait plutôt bien en anglais mais quand il était question d'un truc qui se parlait loin là-bas en Europe, fallait pas compter sur lui ! Se retrouvant donc seul avec Clency, il lança :

"Elle est tout le temps aussi morbide ta tante ou c'est à cause de moi ? Parce que si elle est tout le temps comme ça, je te plains ! Ca doit pas être facile à vivre une fille pas capable de sourire ou de tenir une discussion de plus de 2 phrases !"

Ca allait chauffer. Forcément. Mello n'était pas totalement inconscient, il savait ce qu'il risquait en s'attaquant ainsi à la tante de Clency. Il avait pu apercevoir à quel point celui-ci s'emportait facilement. Peut être même tout cela allait-il finir en coup de poings. Mello s'en fichait. Il avait toujours réussi à fuir, même devant les plus balaises des gars. C'était pas ce Clency tout juste plus haut que lui qui allait lui faire peur. Ce mec était sûrement du genre àse battre pour un oui ou un non. Trop fier, trop impulsif. Il prenait la mouche trop facilement. Mais Mello s'en fichait. Lui, il ne le détestait pas. S'il s'énervait, c'était sa faute à lui, pas au p'tit Neko. Il n'avait qu'à pas tout prendre si mal. L'intention première de Mello n'était pas mauvaise. Mais maintenant qu'il commençait à comprendre, comment Clency fonctionnait, il voulait le pousser à bout. Histoire qu'il se casse bien la gueule en haut de sa tour de fierté. Ca fait toujours mal quand on se rend compte qu'on est pas invincible et qu'on peut très bien se faire pourir la vie par un p'tit nabot. Surtout quand celui-ci prétend s'appeler Dieu.