Besoin de respirer [ Pv Taka ]

Il faisait beau, un peu froid tout de même. Kaseiko Nakatsu, arrivée à Gakusei depuis peu, se promennait dans la villa pour découvrir les lieux, savoir ou elle avait débarqué. Elle était vêtue d'un jeans, d'un t-shirt et d'une veste en laine, tout ce qu'il y a de plus classique. Kaseiko n'était pas vraiment frileuse, elle resta de marbre face au vent qui soufflait dehors. La jeune fille poussa une porte, elle mennait au parking.

*Putain mais qu'est ce que je fous ici ?!*

Kaseiko, un peu chamboulée par sa rencontre avec son "colocataire" de chambre, décida de rester ici, pour prendre l'air et réfléchir. Le vent faisait un magnifique effet avec ses cheveux noirs, quelque mêches dans le visages, qu'elle n'écarta pas. Kaseiko ne bougeait pas, les bras croisés sous sa poitrine, elle regardait le vide.

La jeune fille commença à entendre une voix, quelqu'un criait. Mais où ? Kaseiko examina le parking du regard mais personne. La voix se faisait de plus en plus forte. Qui celà pourvait-il être ? Kaseiko se retourna lorsque quelqu'un poussa, enfin, la porte.

Taka était sur le parking de la villa où elle était sortie pour prendre l'air. Enfin, c'est ce qu'elle prétendait, en fait elle s'était juste perdue en voulant se rendre au salon, elle avait juste pris la porte de droite au lieu de celle de gauche et c'était retrouvée au parking. L'adolescente était toujours impressionnée par son sens de l'orientation... En tout cas, lorsqu'elle était arrivée sur le parking vêtue de son habituelle mini jupe et pull léger, elle avait eu très envie de faire demi tour. Il faisait un froid du diable dehors (on admirera la magnifique antithèse entre froid et diable xD). Mais alors qu'elle s'apprêtait à faire demi-tour, une voix la héla. Elle avisa un jeune homme de 18-19 ans tout au plus l'autre bout du parking, bouteille de bière dans une main, cigarette dans l'autre qui lui faisait signe de s'approcher. Techniquement, le premier réflexe à avoir dans ce genre de situation, c'est de courir vite, mais Taka n'était pas du genre à avoir un instint de survie très développée, aussi s'approcha t'elle malgré le froid.

Il s'avéra bien vite que le type était assez emmèché et ne faisait pas partie de la villa. De plus, il essayait de draguer Taka avec des procédés stupides et périmés depuis bien longtemps et tout cela ne tarda pas à agacer Taka. Puis, dès qu'il commença à lui demander son numéro de portable, elle décida de partir. Mais dès qu'elle fit mine de faire demi-tour, l'autre la retint par le bras en lui demandant à nouveau son numéro. Elle envisagea un instant de donner le numéro de quelqu'un d'autre, mais elle ne connaissait personne ici, ce n'était pas drôle, aussi refusa t'elle à nouveau. Mais plus elle refusait, plus l'autre se montrait insistant. Il ne faisait aucun doute qu'il la harcellerait jusqu'à avoir le numéro, et dès qu'il l'aurait, il l'harcellerait d'autant plus. Taka avait lu un truc à ce sujet, on appellait ce genre de personne "bully". De plus, le garçon parlait de plus en plus fort et l'adolescente commençait à en avoir vraiment assez. Finalement, très énervée, elle n'y alla pas par 4 chemins et donna un coup de pied bien placé dans une partie très sensible du garçon qui décida de la laisser tranquille tout à coup.

Passablement énervée, Taka se dirigea vers l'autre partie du parking et se rendit compte qu'une autre personne était là. Décidément, pas moyen d'être en paix ici !

Kaseiko Nakatsu regardait la scène de loin. Elle n'allait pas y aller quand même, elle ne savait même pas comment réagir dans une situation pareille. De toute façon la jeune fille avait l'air de pouvoir se défendre, de loin, c'était difficile de tout distinguer.

Kaseiko resserrases bras, le vent soufflait toujours autant. Finalement, elle decida d'aller s'assoir sur l'espèce de borne qui indique aux voiture que la place de parking s'arrête à cet endroit. Elle attendit un petit moment, assise, regardant le sol, la tête dans ses bras, eux mêmes sur ses genoux.

Quelqu'un s'approcha d'elle, mais qui ? Elle ne le savait pas, elle ne regarda même pas. Peut-être qu'elle s'en fichait tout simplement. Elle se tenta quand même de dire quelque chose.

- Y a pas moyen d'être tranquille dans cette p'tain de villa ?

[ Je suis juste nulle pour faire des pavés xD ]

Comme pour répondre à la pensée de Taka, alors qu'elle arrivait non loin de l'autre fille, cette dernière laissa échapper un " Y a pas moyen d'être tranquille dans cette p'tain de villa ?"
Il semblait bien qu'elle n'était pas la seule à être de bonne humeur (ironie quand tu nous tiens) ici. Bien au contraire. A un tout autre moment, Taka se serait très probablement moquée de la fille, ou aurait montré ses formidables talents de chieuse. Mais pas là. Non, à cause de l'autre imbécile elle était maintenant sur les nerfs et ne demandait qu'une chose : s'en prendre à quelqu'un pour se défouler. Et l'autre fille tombait vraiment à pic ! Après tout, quoi de mieux qu'une bonne petite engueulade pour bien démarrer, continuer ou finir une journée ?

Bon, Taka était très probablement la seule personne à penser cela, mais elle n'y pouvait rien si le gène "chieuse à l'esprit tordu qui adore se fourrer dans tous les ennuis possibles et immaginables" était solidement ancré dans son ADN. Ce n'était pas de sa faute si pour elle, les situations dangereuses ou mauvaises revêtaient un aspect on ne peut plus attirant. Aussi, face à la réplique de l'autre fille assise comme une godiche sur sa borne, elle lança :

"Si jte dérange, t'as qu'à bouger de là et chercher une meilleure place où personne viendra te déranger et surtout où tu dérangeras personne"

Kaseiko leva la tête pour savoir à qui elle avait affaire. La jeune fille de tout à l'heure. Elle n'avait pas l'air commode, en fait, vu de près comme ça. C'était une menace pour elle ? Biensûr que non, et puis Kasei adore se mettre dans de magnifiques embrouilles.

"Si jte dérange, t'as qu'à bouger de là et chercher une meilleure place où personne viendra te déranger et surtout où tu dérangeras personne"

Kaseiko se demandait bien pourquoi la jeune fille était si aggressive.

- T'es qui pour me parler comme ça, toi ? Ecoute ma vieille, je suis ici j'y reste, maintenant je me saoule pas et tu fermes ta gueule ! Pigé ?

En fait, Kaseiko était vraiment de mauvaise humeur, mais allez savoir pourquoi. Elle ne le savait pas elle-même a vrai dire. De toutes façons, cette fille, elle la détestait déjà.

La réaction de son interlocutrice ne se fit pas attendre. Elle fut tout aussi violente, voire plus, que la réplique de Taka, ce qui convenait parfaitement à l'adolescente. Cette fille qu'elle ne connaissait pas tombait à pic pour détendre ses nerfs et une ennemi dans la villa ne lui ferait pas de mal, bien au contraire, ça pimenterait un peu sa vie. En tout cas, les deux filles semblaient d'une humeur tout aussi massacrante.

Experte dans l'art de pousser les gens à bout, Taka se composa un visage insolent au possible, avec un sourire dont elle seule avait le secret. Un sourire qui attirait les ennuis comme un aimant attire le métal. Idéal pour la situation. En plus de vouloir se défouler, Taka était maintenant curieuse de voir jusqu'où l'autre fille irait. L'adolescente avait le sentiment qu'elle irait aussi loin qu'il le faudrait.

"Pigé ? Très amusant. Tu penses pouvoir me donner des ordres peut-être ? Je trouve ça pathétique ces filles qui se croient supérieurs aux autres alors qu'elles valent pas grand chose."

En une réplique, elle venait de clairement indiquer que l'autre fille n'était rien à ses yeux et qu'elle ne valait absolument rien.

Kaseiko avait sorti ça sous le coup de la colère, peut-être qu'elle n'en pensait pas un mot, de toutes façons, vu comment les deux jeunes filles étaient parties, elles allaient encore se lancer des piques pendants longtemps. D'ailleurs l'autre jeune fille lui répondit rapidement.

"Pigé ? Très amusant. Tu penses pouvoir me donner des ordres peut-être ? Je trouve ça pathétique ces filles qui se croient supérieurs aux autres alors qu'elles valent pas grand chose."

Kaseiko était exaspérée. Pour qui elle se prenait celle-là à lui faire la leçon sur sa manière d'être ? Et puis Kaseko ? Se croire supèrieure ? Franchement si c'était le cas, elle n'aurait peut-être pas eu cette réaction et elle n'aurait peut-être pas eu un langage aussi vulgaire.

Kaseiko se leva donc et se mit en face de son interlocutrice.

*Putain elle est petite O.O*

Kaseiko rigola intérieurement puis reprennit le cours de l'histoire.

- Hahah ! Causes meilleur d'jà. Je pête pas plus haut que mon cul, désolée de te décevoir.

La jeune fille affichait une tête entre colère et amusement. Si l'autre fille voulait la pousser à bout, elle allait avoir du mal.

[Gomen, j'ai oublié de répondre XD]

Face à la remarque de Taka, l'autre fille se leva, dépassant l'adolescente d'une bonne tête, si ce n'était plus.

*Putain elle est grande O.O*

Taka manifesta sur le coup une légère surprise mais se reprit rapidement. Après tout c'était un fait habituel pour elle de voir des personnes plus grandes qu'elle. En même temps, la jeune fille n'était pas spécialement grande... Bien au contraire. Et puis elle se comparait volontiers à un petit chien (XD). Plus c'est petit, plus c'est hargneux. Aucun doute là-dessus avec Taka. Enfin, hargneux n'était peut-être pas l'adjectif le plus juste. Il était vrai qu'elle adorait chercher les ennuis plus que tout et ces derniers la trouvaient généralement sans trop de problème. Mais sa hargne n'était généralement pas accompagnée d'une réelle mauvaise humeur. Enfin bon, il y avait mieux à faire que de déblatérer sur tous les sens du mot hargneux.

L'autre fille venait de répondre à Taka par une réplique qu'elle jugea bien trouvée. Toujours plus agaçante, Taka élargit son sourire et se permit même un éclat de rire insolent. Elle avait beau agir ainsi pour se défouler, son énervement ne retombait pas. Bien au contraire, il allait en croissant. C'est fou ce que cette fille pouvait être énervante... Elle lui répondit néanmoins en la prenant de haut -sens figuré bien évidemment étant donné la différence de taille.

"Charmant. J'dois causer meilleur à une fille qu'est pas foutue d'aligner trois mots sans être vulgaire ?"

Taka avait beau toujours s'attirer des ennuis ou s'en prendre aux gens, elle virait rarement au vulgaire comme le faisait la fille. Même si son langage n'était pas soutenue pour autant... Loin de là. De plus, elle considérait également que les gestes avaient autant d'impact que les mots alors elle n'hésitait pas à user de ces premiers pour se faire comprendre. D'ailleurs, maintenant qu'elle y pensait, elle avait très envie de faire usage des gestes contre la fille... Oui, cela semblait une idée qui la défoulerait plus que les mots. Elle donna donc un coup de pied à la fille, aplatissant sa chaussure sale contre le jean de l'autre. Puis elle ajouta avec un sourire carnassier :

- Je te trouvais trop propre pour quelqu'un d'aussi vulgaire.

[Pardon pour l'énorme retard xD]

Kaseiko était amusée par la situation, franchement, l'autre jeune fille était assez drôle. Enfin, jusqu'à ce qu'elle lui mette un coup de pied, salissant son jeans au passage. D'accord, la guerre était donc déclarée, Kaseiko allait pouvoir s'éclater encore plus comme ça, même si la violence ne résoud rien, dans cette situation, et bien, croyez moi, on s'en fiche totalement.
Kaseiko s'approcha de l'autre fille et la fixa droit dans les yeux avec un regard noir.

- Dis donc, la naine là, fit-elle, tu te calmes.

Kaseiko s'attirait des ennuies juste en prononçant "la naine", ça elle le savait bien. Avant que l'autre n'est le temps de répliquer elle lui balança sa main dans la figure.
Elle n'allait quand même pas se laisser faire. L'autre jeune fille n'était plus très joyeuse, enfin, pas qu'elle l'est été mais bon. Quand à Kasei, et bien, elle, ça la faisait toujours autant rire, interieurement biensûr.

Kaseiko commençait juste à s'amuser, elle se disait bien que sa journée allait être mouvementée, la jeune fille tombait vraiment à pique.

La réaction de l'autre fille face à la provocation bien plus qu'évidente de Taka ne se fit pas attendre. Elle avait clairement deviné que son geste n'avait pas plu à l'autre en face d'elle. En même temps c'était le but et de toute façon, elle doutait que quiconque apprécie ce genre de comportement. Cela ne faisait vraiment aucun doute quand on voyait le regard noir et l'air devenu aggressif de la fille. Pas spécialement rassurant... Mais cela n'effrayait aucunement, bien au contraire, c'était cette attitude que Taka avait cherché à provoquer chez son interlocutrice depuis le début. Et elle ne fut pas déçue. L'autre commença à l'invectiver en la traîtant de "naine" mais ça, Taka avait l'habitude (en même temps, vu sa taille...) et ne la fit pas réagir outre mesure, mais l'autre ne se contenta pas seulement de ses paroles et balança sa main dans la figure de l'adolescente.

Taka avait beau s'y attendre un peu, elle ne pu s'empêcher d'écarquiller les yeux sous le choc. Enfin choc, il y avait plus violent et elle avait connu plus dur sur le plan coup. Avec tous les ennuis qu'elle s'était attirée... Bref, elle porta mécaniquement sa main à sa joue plus par réflexe que par nécessité. Puis elle sourit de façon narquoise.

"Tu sais faire autre chose qu'aboyer on dirait."

Bon c'était elle-même qu'elle comparait à un petit chien quelques instants plus tôt, mais elle n'avait rien trouvé de mieux et elle trouvait cette réplique pas mal. Mais ce n'était pas le moment de réfléchir à ça. Pour ponctuer sa phrase elle envoya un poing dans le ventre de Kasei, étant trop petite pour atteindre correctement le visage sans se faire intercepter avant. Voilà qui défoulait bien plus ! Taka se sentait plus dans son élément -les ennuis- et sentait sa colère s'évaporer comme neige au soleil.

[Veuillez pardonner mes fautes de frappe.]

C'était une chance pour les deux jeunes filles, même si elles ne s'en rendraient compte que bien plus tard, qu'en ce moment même, un professeur cherchait sa vieille Toyota dans le parking de la villa. Ce professeur, c'était Fukada Taku, qui venait de finir sa première journée en tant qu'enseignant d'Histoire-Géo à l'école Neko et, il venait de l’apprendre il y avait peu de temps, d’Inu. Il faisait les deux établissements à mi-temps, tant et aussi longtemps qu’ils ne trouvaient pas un autre candidat pour enseigner à Inu. La routine de l'entrée à un nouvel établissement, entretien avec le proviseur qui lui expliquait plus en profondeur les règles de l'établissement ainsi que le projet pédagogique et la ligne d'apprentissage, du charabia gouvernemental que Fukada-sensei n'avait jamais suivi à la lettre, car il savait que sa méthode plus personelle portait déjà plus ses fruits que nimporte quelle pleutrerie officielle d'on ne sait quel fonctionnaire, mais bref, tout cela n'était qu'une simple formalité. Mais dans cette école, il semblait ne pas y avoir de directeur, très étrange. Cela n'inspirait pas du tout confiance à Fu-chan, qui n'avait pas envie de faire de la discipline. Mais bon, vu l'entretien de l'école ça ne devait pas être si pire. Il avait par la suite investi son local, moins sale et plus grand que la précédente. Il avait même commencé à le décorer son local à Neko, où il ferait son premier cours, car il était bien prouvé qu'une classe sans posters donnait des envies de se planter un stylo à bille dans la carrotide. Il avait donc affiché tout ce qu'il avait pu transporter ce jour-là, une carte plastifiée du japon d'aujourd'hui, avec le nom des îles, les villes importante, et tout ce genre de truc, ainsi qu'une démontrant la situation géographique au début de l'ère féodale. Il avait également affiché un poster trouvé dans un magasine représentant un panda géant de chine, parce que c'est mignon tout plein et en voie de disparition ainsi qu'une affiche du film "the last samurai". Bref, après plusieurs minutes en équilibre sur une chaise avec des punaises dans la bouche, l'homme décida de rentrer à son nouveau chez lui, car avec ce poste, il avait du changer de domicile. Mais on n'hésitait jamais à valdinguer les jeunes profs d'un bord et de l'autre en supposant qu'ils n'avaient pas de famille ou amis qui lui manqueraient, mais bon, Taku n'en avait vraiment rien à faire, il était plutôt heureux d'être transféré dans ce genre d'institution qui semblait bien entretenue et riche.

Bref après toutes ces aventures, il cherchait sa Toyota Corolla 1999 dans le parking tout de même assez large de la villa ou vivaient les élèves et certains professeurs un peu bizarres selon lui. Si c'était lui qu'on enfermait avec ces adolescents barjos, il pèterait un plomb, en classe ça va mais après, holà restons réaliste. Il avait l'intention de rentrer chez lui, défaire un peu ses cartons et fêter son nouveau poste avec un fond de scotch et du Ella Fitzgerald. Son père lui avait souvent reproché ses goûts un peu trop occidentaux lors des seules fois où ils se voyaient, durant les fêtes et tout, mais il était devenu maintenant maître dans l’art d'inventer des excuses bidons pour y échapper ou simplement faire un tour de 15 minutes pour donner des bises, donner des cadeaux aux enfants de ses cousins, ses presque-filleuls, et repartir dès que son père essayait de faire quelconque commentaire sur sa cravate. Maudissant le fait qu'il n’avait pas de clé à distance pour faire "bip bip" et retrouver la voiture qui était d'une couleur très reconnaissable, verte foncée, comme la moitié des voitures stationnées là. C'est alors qu'il l'aperçu, Hallelluya! Mais il ne vit pas que cela, il y avait deux jeunes filles non loin de son fossile à roues, des étudiantes sans aucun doute, toutes deux du style de fille à problèmes. Le coup de pied et la joyeuse baffe échangés lui mirent un peu plus la puce à l'oreille. Non seulement ces deux petites hooligans, dont une trop courtement vêtue à son gout se bagarraient, amis en plus, elles risquaient de rayer sa voiture ! Les jeunes fille de nos jours ont vraiment les ongles trop long c'en est dangereux. Rapidement, il décida d'intervenir, enfilant mentalement son costume de "super-proooof *tatatan!*". Il accéléra un peu le pas pour arriver avant que cela ne dégénère trop, séparant les deux ados d'une main sur l'épaule chacune, les chanceuses. Avec un soupir, il les avertit :

-Tout doux, on se calme.

Il jeta un regard à toutes les deux, les lâchant, mais restant au milieu prêt à intervenir. Il croisa les bras d'un air sérieusement découragé et continua :

-Je n'ai aucune idée du pourquoi de cette bagarre et je m'en contretape, mais je suis sûr qu'il y a un autre moyen de régler ça jeunes filles.

Et merde en plus, il avait gravement envie d'une clope.

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