Un ptit creux ... suite

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Kerine, avait vu Napoléon allait de plus en plus vite vers le parc, il accélérait le pas. Kerine ne se décidait pas, puis elle courut après lui, enfin, après les succulents gâteaux que Napoléon lui avait piqué comme pour l'appâter, oui .... Elle se sentait comme ses chiens que l'on appâte, que l'on nourrit, elle courait, elle ne marchait pas non, elle courait après son "maître" qui avait l'encas. Elle aurait put rester à la cuisine et se servir d'autre gâteaux; seulement la paresse existait, ah, la paresse des jeunes. Leurs flemme' comme ils disaient si bien, elle empêchait vraiment les gens de vivre.
Elle ne dit rien voyant, observant, attendant une réponse de Napoléon.

- Hum .... Hum!

C'est la seule chose qu'elle pouvait faire, la seule chose qu'elle se souvint de faire alors, que c'est une des choses qu'elle détestait réellement. C'était comme si on l'avait laissé de côté. Pourtant d'habitude cela ne la dérangeait pas; mais là elle s'efforçait de sortir quelques toux de sa bouche.
Elle pensa aussi à l'appeler, pour qu'il sache qu'elle viendrait, qu'il ne devait pas manger tous les gâteaux! Mais elle ne le fit pas, elle s'efforçait pas de dire Napoléon, tu vas où! D'ailleurs qu'elle était son vrai nom, oh et pis. Elle s'en foutait un peu. Elle aimait bien l'appeler Napoléon, sa ne le dérangeait pas, c'était donc un surnom à rajouter à Mr. Napoléon, Kerine l'appellerait comme sa pendant longtemps, vraiment longtemps.
Elle suivait toujours et encore les pas déterminé du garçon ne sachant pas où elle allait; jusqu'à se retrouver ici, au parc.

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De nouveau debout, un éclair de lucidité traversa la tête du garçon. Cet éclair se traduit par une seule et unique question : où sont les gâteaux ? Et la réponse fut aussi rapide que lourde d'horreur : juste devant lui gisait, inerte, le paquet de gâteaux complètement écrabouillés. Il n'y avait pas fait attention en se roulant dans l'herbe ! Il faut dire que ces gâteaux étaient la dernière de ses préoccupations. Bien que gourmand de certaines choses, Mello n'avait jamais accordé beaucoup d'importance aux patisseries et il n'avait d'ailleurs emporté ce paquet que pour embêter Kérine. Il contempla donc le paquet déchiqueté avec un air fatidique puis haussa les épaules et le ramassa. Il releva ensuite la tête pour voir la jeune fille arriver, légèrement essouflé. En voyant son visage qui découvrait l'état des gâteaux, il devina qu'elle l'avait suivi essentiellement pour ça. Sans aucune hésitation il choisit de mentir effrontément :

"J'ai tout fait pour protéger les gâteaux mais un gros chien féroce écumant de rage s'est jeté sur moi et l'a réduit en morceaux. Je l'aurais bien défendu mais sa propriétaire, une grand mère hystérique avec un sac à main super dangereux s'est ruée sur moi en me traitant de tout les noms et en me balançant des coups de sac. J'sais pas pourquoi elle m'accusait d'avoir "fait bobo à son gentil petit chien d'amour tout mignon"... Elle m'a dit aussi que j'était un "vilain voyou" et que "la jeunesse d'aujourd'hui n'avait plus aucun respect pour ses aînés !""

Il haussa les épaules, l'air de dire qu'il ne comprenait pas ce que voulait dire cette vieille, puis lança le pauvre paquet de gâteaux en miettes à Kérine. Evidemment, il s'en fichait que le parc était privé et que donc aucune grand-mère ne traînait dans les parages ! De toute façon, c'était juste histoire de remettre un peu d'ambiance. Sans même laisser le temps à la jeune fille de répliquer, il courrut vers un petit coin sympa. Il s'agissait d'un arbre majestueux dont le pied était entouré d'une mousse douce et confortable. Grimpant agilement, il se percha à une branche et de là se laissa pendre la tête en bas en regardant Kérine qui le rattrappait avec un air de gamin ravi.

» Un ptit creux
» Un ptit Rp ? =O
» _ Ptit RP quelqu'un? <3